Des années 90 à jusqu’à nos jours, Dire 132 est passé de la rue à lumière, de l’underground jusqu’à une reconnaissance internationale d’artiste peintre. Plaçant la femme et des portraits grinçants simple posture ou un mode d’expression stéréotypé : c’est avant tout un vecteur de transmission de valeurs, de luttes ou de réflexions auprès des publics et particulièrement des jeunes générations. Une image en regard de son engagement.

Sur ce mur à l’entrée de la criée, le crew reprend les codes traditionnels du street art en réalisant une écriture graphique typique de l’art urbain dans sa forme la plus ancienne et la plus répandue. Jouant avec des tons vifs de bleu et rose-rouge, les artistes représentent également un visage énigmatique : la partie bleue du visage semble plutôt représenter un homme, mais la moitié rose-rouge évoque clairement des traits féminins. On peut également interpréter ce visage comme celui de Marianne, associée aux couleurs similaires à celle du drapeau français.

Rue François Billoux